Le panier de crabes, vérités et mensonges.

Le 30/04/2013

Désir, un bon Premier secrétaire? Pas si sûr pour Gérard Collomb.

Par le 30 avr, 2013 @ 18:10
 
 

Alors qu’il était interrogé sur ce mardi dans La Matinale de Canal+, le maire socialiste de Lyon Gérard Collomb n’a pas souhaité répondre à la question, pourtant fort simple: « Harlem Désir est-il un bon Premier secrétaire du Parti socialiste ? »

 

Lorsque la présentatrice de l’émission lui pose cette question Gérard Collomb s’étonne: « C’est une question ? » « Oui, c’est une question », répond la journaliste.

 

Après un long silence, le maire de Lyon déclare: « Boh, je ne suis pas sûr de vouloir totalement commenter ! Oui… Il agit comme il souhaite agir… Moi je ne fais plus partie de la direction nationale du Parti socialiste ».

 

Ce n’est pas la première fois que Gérard Collomb se montre réservé à l’égard des instances dirigeantes du Parti socialiste.

 

En janvier dernier, il déclarait » « Je ne veux plus voir à Lyon un seul putain de ministre de ce gouvernement de merde ».

« Je n’aime pas les riches » Hollande

 

 

François Hollande, l’homme qui n’aime pas les riches, vient de déclarer son patrimoine au journal officiel.

 

Les valeurs sont sous-estimées selon n’importe quel standard de marché, j’y reviendrai.

 

 Mais au delà de la valeur des biens, ce sont les biens eux-mêmes qui me posent problème.

  

Deux appartements à Cannes – qui n’est pas exactement une ville de pauvres, même si je suis certain qu’il s’en trouve.

 

 Un propriété à Mougins, qui, en revanche, est la ville des milliardaires où Silvester Stalone, parmi d’autres stars hollywoodiennes, possède sa propriété de vacances, cela ne fait pas, mais alors pas du tout du tout, de Monsieur François Hollande, autre chose qu’un riche, voire même un très riche…

 

Un riche qui n’aime pas les riches, est-ce possible ? Notre bon président normal a des difficultés avec lui-même, sans le moindre doute.

 

 J’ai la solution : qu’il fasse don de son patrimoine aux sans-logements, ce qui placera ses paroles très près de ses actes, fera des heureux, et par dessus le marché le libèrera de la torture d’être riche.

  

François Hollande déclare une maison à Mougins (06) de 800.000€. Faux! dit la chambre des notaires, qui estime cette maison à 1 380 000€ (le prix moyen du M2 est 5200€ à Mougins)

 

L’appartement sur les hauts de Cannes, rue Montrose, de 80m2, est déclaré à 230.000€. Faux! dit la chambre des notaires, qui l’estime à 392.000€ (le prix du m2 est de 4900€)

 

Quand à l’appartement de la rue Montrose, de 54 m2, déclaré à 140.000€, c’est encore faux: il est estimé à 264.600€ selon les mêmes critères.

 

Donc François Hollande déclare au JO du 11 mai 2012 un patrimoine de 1.170.000€, alors qu’en fait son patrimoine est de 2.036.000€.

 

Somme coquette quand on n’aime pas les riches. Presque le double.

  

Mais il semblerait que Mr Hollande ait oublié de « déclarer » des biens immobiliers.

  

A Londres, par exemple, ou il se susurre qu’il serait propriétaire d’un appartement au 6 Thomas More Street, d’une valeur estimée à 2.622.000€

 

Mais il a semble-t-il oublié aussi sa SCI La sapinière, inscrite au RCS Paris D 377 552 955, au Capital de 914.694€, dont l’objet était « L’acquisition, la gestion, l’administration, la location, la prise à bail de tous immeubles et notamment de biens et droits immobiliers dépendant d’un immeuble sis à Boulogne-Billancourt, rue Gutemberg », avant d’être modifié en « Location de terrains et d’autres biens immobiliers » qui fait guère plus socialiste, et dont le siège social est 28 avenue Duquesne, 75007 Paris.

 

 Lui et Ségoléne possèdent dans cette SCI différents biens dont le revenu est de 218.000€ annuel, ce qui, si l’on veut faire une rapide estimation par application d’une rentabilité généreuse de 5%, donne une valeur des biens de 4.4 Millions d’euros…

 

Concernant la SCI La Sapinière : F. Hollande dit ne plus en en posséder de parts.

 

 Or un extrait du registre du commerce et des sociétés (KBIS) du 17 mai 2012 montre que cette SCI, au capital de 914 694,10 € a toujours les 2 mêmes gérants, F. Hollande et Marie-Ségo Royal.

 

 Mais a-t-il cédé ses parts à ses enfants ?

 

 Dans le cas de la cession de parts de la SCI, il faut modifier la clause des statuts prévoyant la répartition du capital entre les associés, payer des frais d’enregistrement et la plus-value et envoyer l’acte de cession au Tribunal de Commerce.

 

 Rien concernant la cession n’apparaît sur le KBIS.

 

 Sur Infogreffe, on peut avoir les statuts. Ca vaudrait le coup d’enquêter.

 

 

Monsieur Hollande, j’aime les gens pour ce qu’ils sont, pas pour ce qu’ils ont !

 

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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

 

 

Regardez ce qu'en pensent nos amis d'outre Manche

 

 

ICI

Voila la villa en question sise 112 Av des Chênes a Mougins!.

 

800 000 € c'est une affaire a ne pas manquer ...

jeudi 17 mai 2012

 

Najat Vallaud-Belkacem, est nommée Ministre de l'Egalité des femmes et porte parole du premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault, premier ministre de François Hollande.

 

 Cette nomination comme celle de Christiane Taubira au Ministère de la Justice pose le problème du conflit d'intérêt, la nouvelle Garde des Sceaux ayant défendu l'intérêt des Dom-Tom dans une interview de Jean-Jacques Bourdin.

 

 Najat Vallaud-Belkacem, quant à elle, a la double nationalité franco-marocaine lui permettant de travailler pour les deux pays, France et Maroc :

 

"Moins connue est sa double carrière politique simultanée, l’une en France et l’autre au Maroc, car avant de rouler pour Ségolène, puis pour François Hollande, Najat Belkacem roule d’abord pour le roi du Maroc.

 

 Depuis décembre 2007, elle fait partie des 37 membres du Conseil consultatif des Marocains à l'étranger (CCME) directement nommés par Mohammed VI, où elle perçoit des émoluments de complaisance dont le montant est presque un secret d’Etat. Une Information confirmée par l’ambassade du Maroc en France, ainsi que par le site du CCME.

 

 Ah, le CCME ! Pour ceux qui ne savent ce qui se cache derrière cet acronyme, c’est pour résumer, la machine de propagande du royaume à l’international, sa cinquième colonne, son meilleur vecteur de fadaises et de mensonges sur ce Maroc qui serait en pointe de tout, un Maroc aussi éclairé que clairvoyant, un Maroc où la démocratie a subitement bourgeonné avec le règne de Mohammed VI, un Maroc où il fait bon vivre sous le soleil.

 

 A sa tête, le roi a nommé Driss El Yazami, un repenti, une figure de la lutte anti-makhzen qui a tourné sa cuti et utilise avec cynisme son carnet d’adresses français pour tromper son monde, car qui pourrait le démasquer, lui qui a si souffert de la dictature marocaine!

 

 C’est pourtant arrivé l’été dernier pour ceux encore une fois qui avaient loupé cet épisode:

 

 Driss El Yazami, Europe Ecologie les Verts

 

 Najat Belkacem, telle la sphinge grecque, cache bien son jeu.

 

 Face aux journalistes (Marocains), elle assume totalement cette double allégeance politique et bi-nationale.

 

 Dans une interview à Bladi.net, elle expliquait, sans ciller, que ce conseil « s’exprimera d’abord sur les sujets dont [il] sera saisi par Sa Majesté en faisant valoir un point de vue de Marocains de l’étranger, et pour ce qui me concerne de Franco-Marocaine engagée dans la vie politique française ».

 

Lire l'intégralité de l'article : Najat Belkacem, l’espionne du roi qui se rêve à l’Elysée

 

 ou cet autre article.

 

 Avec un Premier Ministre ayant été condamné par le passé pour favoristsime ou un ancien Premier Ministre comme Laurent Fabius rappelant l'affaire du Rainbow Warrior nommé aux Affaires étrangères et des tentations de conflits d'intérêt en vue, ce gouvernement est loin de la république exemplaire que le candidat Hollande appelait de ses voeux lors de la campagne présidentielle.

 

 Dans son programme, Marine Le Pen proposait qu'un élu condamné ne pourrait plus se représenter à une élection ou dans un gouvernement et beaucoup d'électeurs attendent avec impatience les élections législatives pour sortir leur carton rouge à ces politiques dont on voit que même chez les plus jeunes, des notions républicaines élémentaires ne sont pas respectées. .

 

 Décidément, ce quinquennat démarre très mal, les médias vont sûrement arrondir les angles pour protéger leurs amis politiques mais ceux qu'ils prennent pour de la populace ignare risquent de leur faire perdre leur belle assurance de supériorité et dès le 17 juin, date du deuxième tour des législatives.

Samedi 19 mai 2012

 

 Valerie Trierweiler : Si tu te grilles avec elle, tu te grilles avec François

 

Julien Dray, Paris Match (son employeur), une consoeur de ce même journal (à quoi joue tu ?) sans oublier Pierre Salviac remercié après un tweet de mauvais goût, Valérie Trierweiler fait le ménage autour de François Hollande, et sans ménagement ! de la à dire que dans le couple c'est elle qui "porte la culotte", il n'y a qu'un pas.

 

D'autant plus que Ségolène Royal avait déjà un caractère assez "autoritaire". Notre président aime les femmes à poigne ? Avec Angela il sera servi !

 

En attendant les anglo saxons se déchaînent à propos des charmes furtivement "entrevus" de la first girlfriend de France.

Oh la la!

 

la nouvelle First Lady française Valerie Trierweiler nous offre un "aperçu alléchant" de ses cuisses élancées.

 

A 47 ans, Valérie Trierweiler (le chic parisien sans effort), fait mourir de jalousie les femmes françaises et du monde !

 

dailymail.co.uk

 

Bling bling de gauche

 

Pour accompagner son amant François Hollande aux Etats-Unis, la "première maîtresse de France" ("The first girlfriend" comme l'appellent les Américains) Valérie Trierweiler (qui porte encore le nom de son mari dont elle n'est pas encore divorcée !), a acheté une robe de soirée chez Yves Saint Laurent pour la modique somme de 6980 euros.

 

Certes, la concubine de François Hollande n'est pas aussi riche que Madame DSK, mais elle a hérité d'actions dans des banques et des entreprises , qui lui rapportent 3 millions d'euros par an sans rien foutre de ses dix doigts.

 

A part ça, Hollande n'aime pas les riches... et pour lui on est riche au-delà de 4000 euros par mois.

 

 Donc Hollande n'aime pas sa concubine Valérie Trierweiler. CQFD.

 

TRIERWEILER et la famille BOLLORÉ

 

Elle possède des actions de la chaîne Direct8 qui appartient au Groupe BOLLORÉ, où elle présente des émissions, ainsi que différentes actions dans ce même groupe.

 

 Le 20 octobre 2011, elle porte plainte contre X pour " collecte et traitement illicite de données personnelles " auprès du parquet de Paris, suite à la parution, le 4 octobre, d'un article de L'Express affirmant que, au début 2011, elle aurait fait l'objet d'une enquête sur son passé et son entourage de la part d'une section de la Direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris.

 

 Chargée par le parquet de Paris de mener des investigations, l'Inspection générale de la police nationale met en évidence que la fiche de Valérie TRIERWEILER est soi-disant fausse mais clôt le dossier, sans chercher l'auteur du délit.

 

Et pour cause Mr Vincent BOLLORÉ est intervenu en personne auprès de Nicolas SARKOZY.

 

Le grand père de Valérie Massonneau, divorcée Trierweiler, était banquier, propriétaire de la Banque angevine Massonneau et Cie, vendue en 1950 au Crédit de l’Ouest.

 

La famille MASSONNEAU, banquiers et amis d'un industriel breton nommé Michel BOLLORÉ (1922-1997) père de Vincent BOLLORÉ.

 

Vous avez élu François, et vous avez eu Valérie en prime. Il me semble qu'une voyante avait prédit que la France serait gouvernée par une femme aux prochaines élections, elle ne s'était pas trompée finalement.

 

 Elle n'est même pas son épouse légitime, elle n'est qu'une journaliste que l'on connaissait à peine, et elle se permet de "tacler" comme on dit,à peu près tout le monde : mme Chirac, Carla, Ségolène, ses collègues journalistes, par ex, une consoeur de paris match a eu droit à l'ire de la nouvelle première dame, parce qu'elle avait écrit dans un article "Thomas, le fils ainé du couple Hollande-Royale" et non pas de "l'ex couple".

 

Finalement, on a tous trouvé pas très gentil le surnom que lui avait donné l'UMP.

 

Mais maintenant, à bien y réfléchir...

Les histoires de cul de la gauche qui vont façonner le gouvernement

 

Le divorce de Denis et Valérie Trierweiler n’a pas encore été prononcé. La première concubine, qui a déclaré qu’elle ne serait pas une potiche et qu’elle aura un rôle politique, est donc mariée, mais avec un autre homme que le Président de la France.

 

François Hollande, de son coté, a eu une fille en 1988 avec Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris, alors que François était en couple avec Ségolène Royal.

 

Jean-Marc Ayrault a eu une histoire de cul avec Ségolène Royal quand François Hollande était avec Anne Hidalgo.

 

Avec ces triangulaires de la gauche hautement morale, il se passe donc ceci :

A) Anne Hidalgo pousse François Hollande à prendre Delanoé comme Ministre car elle veut récupérer la Mairie de Paris.

Ce qui rend Rotweiller hystérique.

 

C) Ségolène Royal veut le perchoir à l’Assemblée Nationale, et les enfants du couple insistent auprès de papa Hollande pour ne pas laisser Maman Ségolène de coté.

Ce qui rend Rotweiller hystérique.

 

D) François Hollande a déjà plus ou moins promis ce poste à François Bayrou (et là, sauf information de dernière heure, il n’y aurait pas d’histoire de cul entre les deux François)

 

E) Jean-Marc Ayrault voudrait être premier ministre, mais il a déjà été condamné en justice, et ses proches se demandent si ce n’est pas Ayrault – que François Hollande a gardé en travers de la gorge pour l’avoir cocufié avec Ségolène – avait dans le collimateur lorsqu’il déclarait qu’il ne s’entourerait pas de repris de justice.

 

Et bien entendu, je laisse DSK de coté…

 

Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :

 

© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

 

Photo : La Gauche et le Sexe, Anna Alter et Perrine Cherchève, journalistes à Marianne. Editions Danger Public (2007)

Delphine Batho, ministre déléguée à la Justice, a annoncé jeudi soir sur Twitter qu'elle quittait son logement social à Paris.

 

Suffisant pour éteindre la polémique ?

 

Delphine Batho, ministre déléguée à la Justice, a annoncé jeudi soir sur Twitter avoir résilié le bail d'un logement intermédiaire qui avait fait polémique durant la campagne présidentielle.

 

«A ceux qui m'interrogent, j'ai résilié le bail il y a plusieurs jours comme indiqué au lendemain de la campagne», a assuré la nouvelle ministre déléguée sur son compte twitter.

 

   Delphine Batho habitait depuis 2001 un logement du parc social situé dans le XIXe arrondissement, d'une superficie de 108 m2 et loué 1 524 euros par mois, soit environ 30% au-dessous des prix du marché.

 

 La porte-parole du candidat François Hollande, s'était défendue en mars d'habiter un logement social de la ville de Paris, affirmant louer au bailleur RIVP un logement «intermédiaire» et payer un surloyer.

 

Si l'occupation de ce logement n'était pas illégale, la régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) l'avait invitée à quitter son appartement, ce qu'elle avait refusé de faire.

 

 Sa réponse ? «J'habite un quartier populaire et je n'ai pas de patrimoine.

 

 Je respecte la loi et c'est à mon initiative que je paye un surloyer alors que rien ne l'exige.

 

 Député depuis 2007 de la 2e circonscription des Deux-Sèvres, Delphine Batho recevait à ce titre une indemnité de 7 100 euros brut mensuels, auxquels s'ajoutaient 6 412 euros brut de frais de représentation. Désormais, en tant que ministre déléguée, elle touchera 9 443 euros brut.

Pendant des années les socialistes bon teint, Ayrault, Hamon, Aubry, Valls en tête nous ont rabachés leurs préceptes anti passe-droit et se sont efforcés de dénoncer les "affaires" de la droite !..

 

Alors pour rétablir l'équilibre voici quelques justiciables proches du président Hollande .

 

 Dans la ROSE MAFIA voici quelques CAPI (sous-chefs). Espèce en voie de croissance exponentielle maintenant qu’ils ont tous pouvoirs

 

 

Le commandant du pédalo barre à gauche toute, a un équipage de toute confiance pour naviguer...

 

 

 Jean-Pierre Kucheida – Député-Maire du Pas-de-Calais : Détournement de fonds –Mis en cause Attend les résultats de l’enquête parlementaire qui a lieu en ce moment sur les pratiques de la Fédération PS du Pas-de-Calais, suite aux révélations de Gérard Dalongeville à la juge Véronique Pair, révélées dans son livre « Rose Mafia ». Quand les premières révélations tombent, François Hollande l’a appelé pour lui dire « Tiens bon, on va laisser le vent retomber, ça va passer ».

 

 

François Bernardini – Maire d’Istres : Détournement de fonds publics – Condamné en 2001, en appel, à dix-huit mois de prison avec sursis, 400 000 francs d’amende et cinq ans d’inéligibilité.

 

 

Patrick Sève – Maire de l’Haÿ-les-Roses : Détournement de fonds publics – Mis en examen le 8 septembre 2011 pour « octroi d’avantages injustifiés et soustraction de fonds publics », pour un montant d’environ 2 millions d’euros, et pour avoir bénéficié de pots de vin dans l’octroi de marchés publics dans sa commune.

 

 

François Pupponi – Député-Maire de Sarcelles : Extorsion de fonds – Mis en causeAuditionné le 3 septembre 2010 dans le cadre d’une enquête sur un cercle de jeu parisien pour « blanchiment » et « extorsion de fonds ». Accusé de « subordination de témoin » par son directeur de cabinet, il aurait essayé de persuader sa belle-fille de démissionner du cercle Wagram, comme l’exigeaient les nouveaux patrons corses.

 

 

Jean-Pierre Destrade – Conseiller Général de Saint-Pierre-d’Irube : Trafic d’influences – Condamné en 2005 à 3 ans de prison dont 2 avec sursis et 10.000 euros d’amende dans une affaire de trafic d’influence et d’escroquerie, une peine couverte par sa détention provisoire.

 

 

Serge Andréoni – Sénateur-Maire des Bouches-du-Rhône : Complicité de trafic d’influences – Mis en examen lundi 17 octobre 2011, pour « complicité de trafic d’influence »,il est soupçonné d’avoir fait désigner un avocat ami pour aider le frère de Jean-Noël Guérini, Alexandre, à régler un litige financier qui l’opposait à la communauté d’agglomération de Salon-de-Provence.

 

 

Henri Emmanuelli – Président du Conseil Général des Landes : Complicité de trafic d’influences – Condamné le 16 décembre 1997 dans l’affaire Urba à dix-huit mois de prison avec sursis et à deux ans de privation de ses droits civiques. Également mis en examen le 15 octobre 1998 dans le cadre de l’affaire Destrade de financement illégal du Parti socialiste, il est relaxé.

 

 

Janine Ecochard – Vice-Présidente du Conseil Général des Bouches-du-Rhône :Trafic d’influence – Condamnée en 1998 dans l’affaire Urba sur le financement occulte du PS.

 

 

Jean-Christophe Cambadélis – Député de Paris : Recel d’abus de confiance –Condamné Mis en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance, il est reconnu « coupable de recel d’abus de confiance » le 2 juin 2006 et il est condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF.

 

 

Harlem Désir – Député Européen : Recel d’abus de biens sociaux – Condamné le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. Il avait bénéficié au début des années 1990 d’un emploi fictif, lorsqu’il était à la tête de SOS racisme, financé par une association lilloise.

 

 

Michel Pezet – Député des Bouches-du-Rhône : Recel de fonds – Condamné Mis en cause dans l’affaire Urba en 1991, il est innocenté par la justice le 16 décembre 1998 de toute accusation d’enrichissement personnel ; en revanche, il est condamné pour « recel de fonds utilisés [pour un financement politique] en dehors de tout enrichissement personnel ».

 

 

Jean-Noël Guérini – Président du conseil général des Bouches-du-Rhône :Association de malfaiteurs – Mis en examen le 8 septembre 2011 pour « prise illégale d’intérêts, trafic d’influence, association de malfaiteurs et complicité d’obstacle à la manifestation de la vérité » pour avoir favorisé son frère dans le cadre de marchés publics.

 

 

Jean-Pierre Noyes – Conseiller Général des Bouches-du-Rhône : Association de malfaiteurs – Mis en examen le mercredi 11 janvier 2012 pour des faits d’association de malfaiteurs. Il est soupçonné d’avoir favorisé l’attribution d’emplois et de logements sociaux au profit de proches d’Alexandre Guérini, le frère cadet du président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, alors qu’il était le président jusqu’en juin 2011 de « 13 Habitat », l’office HLM rattaché à la collectivité locale.

 

 

Jean-Marc Ayrault – Député-Maire de Loire-Atlantique : Délit de favoritisme –Condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et 30 000 F d’amende pour avoir octroyé de décembre 1991 à décembre 1993, sans mise en concurrence, ni avoir recours à des appels d’offres et sans réaliser de contrat, le marché d’impression du journal municipal nantais, Nantes Passion dont le budget d’impression s’élevait à 6 millions de francs par an.

 

 

Michel Laignel – Député et Conseiller Général des Bouches-du-Rhône : Favoritisme – Condamné Le 14 juin 2005, alors poursuivi pour « favoritisme, prise illégal d’intérêts et faux et usage de faux, en écriture publique » le maire de Ronchin a été condamné à deux ans de prison avec sursis et deux ans d’illégibilité.

 

 

Christian Bourquin – Président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales : Favoritisme dans l’attribution de marché public – Condamné. Soupçonné, dès 2001, d’avoir trafiqué ses comptes de campagne, il est condamné en 2009, à trois mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende pour minoration de comptes de campagne et complicité de faux. En 2008, il est mis en examen pour favoritisme dans le cadre d’un marché public et de nouveau condamné, début janvier 2012, à deux mois de prison avec sursis pour ces « faits graves ».

 

 

Eli Puigmal – Maire de Saint-Estèves : Délit de favoritisme – Condamné le 26 janvier 2012 délit de favoritisme dans les conditions d’attribution de marché d’organisation de spectacles à l’association Boitaclous en 2009 alors qu’il était maire de Saint Estève.

 

 

Jacques Mellick – Député-Maire de Béthune dans le Pas-de-Calais : Faux témoignages – Condamné en 1996 par la justice à abandonner tous ses mandats suite à sa condamnation pour témoignage de complaisance dans l’affaire VA-OM.

 

 

Jean-Pierre Balduyck – Député du Nord : Favoritisme – Condamné par le tribunal correctionnel de Lille à 7 500 euros d’amende en 2005 après 7 ans de mise en cause, alors qu’il était maire de Tourcoing, pour complicité d’atteinte à la liberté des marchés publics dans l’affaire du Grand Mix de Tourcoing.

 

 

Robert Gaïa – Député du Var : Favoritisme – Condamné le 21 janvier2002 à six mois de prison avec sursis pour favoritisme dans l’attribution du marché des cantines scolaires de la ville de Toulon en 1997.

 

 

Ségolène Royal – Présidente de la Région Poitou-Charentes : Licenciements abusifs –Condamnée en 2008 par La Cour d’appel de Rennes, l’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle à dû verser plusieurs mois de salaires non payés à deux de ses attachées parlementaires ayant travaillé pour elle entre 1995 et 1997.

 

 

Anne Hidalgo – Adjointe au maire de Paris : Infraction à la législation sur la durée du travail – Condamnée le 26 janvier 2012 à 40.000 € d’amende pour infraction à la législation sur la durée du travail au titre de ses fonctions de Présidente du conseil d’administration de l’APUR (Atelier Parisien d’Urbanisme), alors qu’elle est elle-même ancienne inspectrice du travail. Cette condamnation fait suite à deux plaintes déposées au tribunal de police par l’inspection du travail. L’une pour « travail dissimulé », l’autre pour non-paiement des heures supplémentaires.

 

 

Jacques Mahéas – Sénateur de Seine-Saint-Denis : Agression Sexuelle – Condamné en mars 2010, pour agressions sexuelles contre une ex-employée municipale, pour des faits survenues en 2002. La plainte a été déposée en 2004 mais il faut attendre 2011 pour qu’il démissionne du PS, sous menace d’exclusion. Soutien de François Hollande pendant la primaire socialiste.

 

 

Pascal Buchet – Maire de Fontenay-aux-Roses : Harcèlement – Condamné à 8000 € d’amende par le tribunal correctionnel de Nanterre, coupable de harcèlement moral à l’encontre de son ex-directrice de la communication, qui s’est suicidée en 2007.

 

 

François-Xavier Bordeaux – Dirigeant du PS bordelais : Abus de faiblesse – Condamnéà la peine de deux ans de prison dont un ferme, assortie de cinq ans de privation des droits civiques, civils et de famille, pour avoir abusé de la faiblesse d’une vieille dame fortunée, Jeanine Terrasson.

 

 

Yacine Chaouat – Adjoint au maire du 19e arrondissement de Paris : Violences conjugales – Condamné par le tribunal correctionnel à six mois de prison avec sursis et dix-huit mois de mise l’épreuve, pour violences conjugales sur son épouse. En août 2009, Fatima, 21 ans, avait été battue à coups de ceinture et retenue à son domicile, alors qu’elle venait d’arriver de Tunisie.

 

 

Jack Lang – Député du Pas-de-Calais : Rupture de contrat – Condamné le 6 janvier 2009 par le TGI de Paris à verser 34.000 euros à l’éditeur Bernard Pascuito, qui l’avait assigné pour rupture de contrat après que l’ancien ministre se fut opposé en 2006 à la publication d’un livre qu’ils avaient co-écrit.

 

 

Sylvie Andrieux – Député des Bouches-du-Rhône : Escroquerie – Mise en examen le 8 juillet 2010 pour « complicité de tentative d’escroquerie et complicité de détournement de fonds publics » pour un montant estimé à 740.000 €, grâce à des associations fictives.

 

 

Monique Delessard – Maire de Pontault-Combault : Faux en écriture publique –Condamnée le 14 mai 2010, par la cour d’appel de Paris à 15 mois de prison avec sursis et à une peine d’inéligibilité pour avoir marié illégalement l’ancien député-maire Jacques Heuclin, à l’article de la mort.

 

 

Bernard Granié – Président d’une intercommunalité Bouches-du-Rhône : Corruption – Condamné le 7 septembre par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à deux ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité. Elle a en effet estimé que fournir des informations confidentielles – contre 300 000 euros de pots de vin – à une société de traitement de déchets candidate à un marché public constituait une faute gravissime.

 

 

Michel Delebarre – Député du Nord : Ecoutes illégales – Condamné Cette ancien ministre de la Fonction Publique sous Mitterrand, a été condamné en 2005 dans le cadre de l’affaire des écoutes de l’Élysée. Il a été notamment reconnu coupable du placement sur écoutes de Jean-Edern Hallier, journaliste qui menaçait de révéler l’existence de Mazarine à l’opinion. Il est dispensé de peines.

 

 

Claude Pradille – Sénateur du Gard : Corruption – Condamné en 1995 à cinq ans de prison de ferme, cinq ans d’inéligibilité et 300.000 francs d’amende. Il avait été jugé pour «faux et usage de faux, corruption, complicité d’escroquerie et subornation de témoins» dans une affaire où il était soupçonné d’avoir fait construire sa piscine sur des fonds publics de l’Office HLM du Gard

 

 

Jean-Paul Huchon – Président du Conseil Régional d’Ile-de-France : Prise illégale d’intérêts dans des marchés publics – Condamné. En novembre 2004, après l’envoi d’une lettre anonyme sur l’existence d’emplois fictifs au conseil régional d’Île de France, il est jugé avec son épouse, Dominique Le Texier, pour prise illégale d’intérêts dans des marchés publics passés en 2002 et 2003, entre le conseil régional et les sociétés de communication Image Publique, Sertis et LM Festivals, employant sa femme. Il est condamné à 6 mois de prison avec sursis, 60 000 euros d’amende et un an d’inéligibilité le 20 février 2007 par le tribunal correctionnel de Paris puis la peine est confirmée en appel le 21 novembre 2008, hormis l’inéligibilité.

 

 

Robert Navarro – Sénateur de l’Hérault : Abus de confiance – Mis en examen Cible d’une plainte déposée par le PS en mars 2011 pour « abus de confiance », pour des frais personnels et 42.000 € de pizzas qui ont été facturés à la Fédération PS entre 2008 et 2010. Soutien de François Hollande à la primaire socialiste, il intègre son équipe de campagne durant l’été 2011.

 

 

René Teulade – Sénateur-Maire de Corrèze : Abus de confiance – Condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 18 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende. Il s’est rendu coupable coupable d’abus de confiance dans le scandale de la Mutuelle de retraite de la fonction publique (MRFP). Il a été le suppléant de François Hollande à L’Assemblée entre 1997 et 2002.

 

 

Khadija Aram – Adjointe au maire de Trappes : Abus de confiance – Condamnée le 27 avril 2011 à deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir promis contre rémunération, à des personnes en situation irrégulière des titres de séjour qu’elle n’a jamais obtenus, ainsi que cinq ans d’interdiction de droits civiques et civils.

 

 

Pierre Mauroy – Sénateur du Nord : Abus de confiance – Condamné Le 20 juin 2008, il est mis en examen pour détournement de fonds publics à propos d’un emploi présumé fictif attribué à Lyne Cohen-Solal au sein de la communauté urbaine de Lille (CUDL) en 1992. Le 4 février 2011, Pierre Mauroy est condamné à 20 000 euros d’amende avec sursis pour abus de confiance et devra, avec Lyne Cohen-Solal et Bernard Masset, son ancien directeur de cabinet, rembourser 19 654 euros à la CUDL.

 

 

Laurent Fabius – Député de la Seine-et-Marne : Homicide involontaire – Mis en examenIl a comparu en février et mars 1999 devant la Cour de justice de la République (CJR) pour homicides involontaires dans l’affaire du Sang Contaminé. Le 9 mars 1999, Laurent Fabius est relaxé, la CJR soulignant tout de même que son action « a contribué à accélérer les processus décisionnels. »

 

 

Philippe Kaltenbach – Maire de Clamart : Corruption – Mis en cause Suite à la diffusion d’une vidéo sur Internet, où on le voit négocier contre de l’argent l’attribution d’un logement au proche d’un collaborateur, une enquête préliminaire a été ouverte, dans laquelle il estsoupçonné de corruption dans l’attribution de logements sociaux. Deux juges d’instruction de Nanterre sont chargés, depuis le 22 février, d’une information judiciaire ouverte pour « corruption active et passive, recel, complicité ».

 

 

André Vallini – Sénateur de l’Isère : Licenciement abusif et harcèlement moral –Poursuivi par son attachée parlementaire, avec qui il a fini par trouver un accord. Proche deFrançois Hollande, cet ancien président de la Commission Outreau conseille le candidat socialiste sur les questions de justice.

 

 

Jean-Marc Pastor – Sénateur / questeur du Sénat : Notes de frais frauduleuses – Mis en cause par le site Médiapart, qui révèle le 27 juin 2011 que le sénateur avait transmis à la trésorerie du Sénat deux factures de restaurant émises dans le Tarn, son département, pour un montant total de 2492 euros. Il menace Médiapart de poursuites, produisant un faux communiqué de Gérard Larcher pour l’occasion, alors Président du Sénat, avant de se rétracter et de rembourser l’intégralité des notes de frais.

 

 

Dominique Strauss-Kahn – ancien Député-Maire du Val d’Oise : Complicité de proxénétisme – Mis en cause Après son procès pour viol dans l’affaire du Sofitel de New York, Dominique Strauss-Kahn a été mis en garde à vue et entendu le 21 février 2012 pour complicité de proxénétisme dans l’affaire du Carlton de Lille. Jusqu’au printemps 2011, il était le favori de la primaire socialiste pour l’élection présidentielle.

 

 

Gérard Dalongeville – Maire d’Hénin-Beaumont : Détournement de Fonds Publics – Mis en examen en 2009, il attend toujours son jugement pour « faux en écriture et usage de faux, détournements de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme »

08/06/2012

 

Pitoyable.

 

Les clowns repris de justice se trainent entre eux devant les tribunaux .

 

Jean Noël Guérini ( voir plus haut, inculpé pour assossiation de malfaiteurs dépose plainte contre le saltimbanque illusionniste brasseur de vent Bressan ) Arnaud Montebourg condamné le 23 Mai dernier par le tribunal de grande instance de Paris pour avoir injurié en Septembre 2011 les anciens membres de la direction de Sea France ..

PS: Guérini porte plainte contre Montebourg pour recel de violation du secret de l'instruction

 

Le président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini va porter plainte contre le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, pour "recel de violation du secret de l'instruction", a-t-on appris vendredi auprès de son avocat.

 

 AFP Il s'agit d'une "plainte avec constitution de partie civile", a précisé à l'AFP Me Dominique Mattei, confirmant une information du site internet du Monde.

 

M. Guérini avait déjà déposé plainte en septembre 2011 contre M. Montebourg pour dénoncer la communication par le député de Saône-et-Loire, dans un rapport sur les dérives présumées de la fédération PS des Bouches-du-Rhône, de plusieurs pièces de l'information judiciaire ouverte à Marseille.

12/06/2012

2 mai 2012   « Moi, Président, il n’y aura plus de mélange entre vie publique et vie privée… »  François Hollande.

 

 

Du rififi chez les concubines ..

 

Rappelons les faits

 

La dinde de Poitou Charentes est parachutée a La Rochelle pour se faire élire afin d'occuper le perchoir de l'assemblée nationale promis par Flamby 1er son ancien amant père de ses 4 enfants ..( voir plus haut, la gauche et le sexe).

 

Malheureusement, il existe déja un candidat PS, Olivier Falorni qui n'entend pas laisser sa place a la Royal invoquant qu'on était bien en République et que le fait du Prince était plutôt mal venu.

 

Dimanche Olivier Falorni a la surprise générale arrive 2é avec 28,91% des voix contre 32,03% a l'ex concubine éliminant de fait le candidat UMP .

 

Mais stupeur il refuse de se retirer, n'admettant pas le parachutage de Ségolène et comme la droite a promis de se désister en sa faveur, adieu le perchoir pour la dinde ..

 

Mobilisation générale au PS, Aubry (qui ne peut pas la sentir) et Duflot ( autre tweeteuse invétérée) se précipitent pour la soutenir ..

 

La volaille s'affole.

 

Il faut sauver le "soldat" Royal. 

 

Mais hélas c'est sans compter avec la rancune tenace de la "marquise de monteflan" vis a vis de la madonne de Poitou-Charentes, qui adresse un tweet assassin  a Olivier Falorni ..

Le moins que l'on puisse dire c'est que Grollande est dans la merde a moins que ce ne soit lui qui ait tout orchestré ...

 

Il en est bien capable, la manipulation étant son activité principale depuis son entrée en politique, je reparlerai plus tard dans une autre rubrique de l'affaire caton et de quelques autres.

Trierweiler-Royal des relations tendues.
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14/06/2012

 

Lettre ouverte  de Bernard Debré à Valérie Trierweiler

 

Madame,

 

Lorsque vous êtes apparue aux côtés de François Hollande, après qu’il eut quitté Ségolène Royal, les citoyens français ont accepté votre présence, certains avec interrogation, d’autres avec un petit sourire, mais la plupart avec gentillesse. En France, l’amour est roi et les nouveaux couples qui se forment, surtout en politique, attirent plutôt la bienveillance.

 

Nicolas Sarkozy avait bénéficié de cette même « grâce » lorsque Cécilia était partie. Il s’en était expliqué, peut-être un peu trop, en conférence de presse et s’était marié avec Carla Bruni. Autre temps, autre mœurs, diriez-vous. Effectivement, qu’il s’agisse du général de Gaulle avec « tante Yvonne », de Giscard d’Estaing et d’Anne-Aymone, de François Mitterrand et de Danielle ou même de Jacques Chirac et de Bernadette, ces femmes versaient plutôt dans le caritatif discret que vers l’émergence people tapageuse.

 

Il est vrai cependant que la presse, pour François Mitterrand, a laissé tomber un manteau de discrétion sur sa double vie qu’il n’a révélée qu’à ses dernières heures. Déjà, il paraissait (mais qui a osé en parler ?) tout à fait anormal que sa deuxième « épouse » et sa fille soient prises en charge par l’État : appartement officiel sur le Quai Branly, voitures, chauffeurs, gardes du corps, cuisines et cuisiniers.

 

Bref ! Les frasques de François Mitterrand, gardées secrètes par des journalistes complices, ont coûté quelques 8 à 10 millions d’euros au budget de l’État

 

Carla Bruni n’a pas agi dans ce sens ni Bernadette Chirac. Mais vous voilà arrivé et avec vous, comme le dit la gauche, la modernité, ringardisant tout ce qui s’est passé avant.

 

Après tout, François Hollande a le droit d’avoir comme amie qui il veut et le temps qu’il le désire. Quant au titre de « première dame », il est usurpé. Ce statut n’existe pas et a été monté de toutes pièces par des journalistes avides de sensationnel. Vous n’avez, Madame, aucune existence légale d’autant plus que vous n’êtes ni mariée, ni pacsée. Que dirait-on d’un président de la République qui accumulerait les « premières dames » comme on accumule des amies ou des flirts ?

 

Vous avez néanmoins exigé d’avoir autour de vous une équipe composée d’hommes et de femmes qui vous suivent, qui vous aident, qui travaillent avec vous et qui sont payés par l’État. Au nom de quoi l’État doit-il s’occuper de votre secrétariat pléthorique ? Ce n’est pas, je pense, pour vous aider à écrire des articles dans votre journal « Paris Match ».

 

Voici un autre problème. Vous vous réclamez, à juste titre, du statut de journaliste et vous désirez continuer à écrire. Au début de la campagne présidentielle et même, si je ne me trompe, dès l’élection de François Hollande, vous avez clamé haut et fort que vous ne renonceriez pas à écrire dans l’hebdomadaire « Paris Match » et vous avez même annoncé que vous alliez interroger les grands de ce monde pour faire des papiers de politique étrangère ! Journaliste oui, mais journaliste politique non !

 

Il me semble que ce métier est incompatible avec la fonction que vous aimeriez avoir, même si elle n’est pas officielle. Vous avez donc décidé de faire du journalisme de bavardages pour bien montrer votre autonomie par rapport à votre ami François Hollande. Vous avez néanmoins accepté, demandé, peut-être même exigé de l’accompagner dans ses voyages officiels. A quel titre ? Simplement d’amie !

 

Il y avait et il y a toujours un obstacle : Ségolène Royal ! Vous ne la supportez pas, elle qui est pourtant mère des 4 enfants de François Hollande. Il semblerait qu’à la Bastille, lorsque François Hollande a « claqué une bise » sur les deux joues de Ségolène Royal, vous ayez exigé qu’il vous embrasse sur la bouche pour montrer la différence de statut ! Cet acte était sinon puéril du moins cruel.

 

Voici maintenant qu’en femme moderne, vous tweetez. Vous avez réussi, par vos bavardages, à ébranler la campagne électorale et à ridiculiser la France.

 

Ségolène Royal est candidate, certes parachutée, en Poitou-Charentes. Elle affronte Monsieur Falorni, implanté localement depuis de nombreuses années et ami de François Hollande. Il était naturel que les caciques du Parti socialiste viennent à son secours, elle qui avait été la femme candidate à l’élection présidentielle de 2007.

 

Il était peut-être moins évident que le président de la République se mêle de ces élections. En Président « normal », il avait annoncé qu’il n’y participerait pas. Les Français avaient d’ailleurs compris que le petit mot de soutien à Ségolène Royal était plus affectif que politique. Elle avait été sa compagne pendant si longtemps.

 

Mais vous ne la supportez pas, taraudée par la jalousie. Après le ridicule de « embrasse moi sur la bouche » que, semblait-il, vous aviez prononcé, voici maintenant la trahison ! En effet, de quoi vous mêlez-vous en soutenant Monsieur Falorni qui, au demeurant, reste très sympathique ? Est-ce en tant que journaliste politique que vous prenez position pour un candidat ?

 

Il s’agirait là d’une déviation intolérable de la neutralité politique d’un journaliste. Voyez-vous Monsieur Jean-Michel Apathie, Madame Ruth Elkrief, Monsieur Alain Duhamel prendre position pour qui que ce soit ? Ils devraient rendre immédiatement leur carte de presse, s’inscrire à un parti politique et ne plus parler. Certes, beaucoup de journalistes, beaucoup de journaux, sont à gauche et l’ont montré lors de ces dernières élections. Mais vous, Madame, journaliste à « Paris Match », vous n’auriez jamais dû prendre position. Ce n’est donc pas comme journaliste que vous avez envoyé ce tweet, vous êtes trop intelligente pour tomber dans un tel piège.

 

Est-ce pour affirmer votre indépendance vis-à-vis de votre compagnon ? Peut-être aussi pensiez-vous affirmer l’importance de la liberté de la femme ? Je ne le crois pas non plus car je ne suis pas sûr que la liberté consiste à faire des gaffes. Peut-être ce mot est-il trop faible ? Il s’agit d’une faute grave. En réalité, vous ne pouviez pas imaginer une seconde que Ségolène Royal, élue, puisse un jour arriver au fauteuil de présidente de l’Assemblée nationale. « Comment cette femme, qui était avec mon ami auparavant, qui a vécu si longtemps avec lui, peut-elle revenir en pleine lumière ? ».

 

Mais, pire encore, vous imaginiez, dans vos rêves les plus épouvantables, dans les cauchemars les plus terribles, les cérémonies officielles présidées par François Hollande obligatoirement accompagné par Ségolène Royal, en tant que quatrième personnage de l’État. Vous cauchemardiez à l’idée de voir ces grands dîners à l’Elysée, ces dîners officiels où votre place était équivoque, alors que Ségolène, rayonnante, aurait été proche de votre ami par la grâce du protocole. D’ailleurs, c’est pour cette raison déjà qu’à La Rochelle, vous aviez exigé, semble-t-il, que François Hollande parle de vous comme de « son unique amour ». Petite flèche empoisonnée dans le dos de Ségolène Royal.

 

La France, par ce tweet, a été ridiculisée dans le monde entier. Une si petite phrase ayant de telles conséquences ! Vous avez non seulement desservi la France où vous n’avez aucun rôle à jouer même si vous avez accompagné François Hollande dans ses voyages officiels à l’étranger (ce qui, déontologiquement, diplomatiquement, était déjà une extravagance), mais vous avez desservi le président de la République élu par une attitude grotesque de femme jalouse qui se mêle de politique pour entraver la carrière de son ami ou compagnon.

 

Vous avez ridiculisé et humilié les femmes des autres présidents français qui, elles, faisaient de l’humanitaire. Vous avez, semble-t-il, balayé d’un revers de la main ces actions remarquables qu’elles avaient menées et, par conséquent, vous avez méprisé tous ceux qui, en France ou ailleurs, ont consacré leur vie aux enfants, aux handicapés, à ceux qui étaient atteints du SIDA, etc.

 

Bref, ce petit tweet de rien du tout a été le révélateur, Madame, d’un malaise que les Français n’osaient pas admettre, qui mélange la faiblesse du président de la République et la méchanceté de sa compagne.

 

Acceptez, Madame, mes sentiments mêlés de tristesse, de rage et de surprise.

 

Pr. Bernard DEBRÉ

Ancien Ministre

Député de Paris