Infos, actualités que vous ne verrez pas a la télé.

L'immonde manipulation de l'affaire de la banane de Taubira

 

http://www.patrioteproductions.com/fr/502-autoc-taubira-casse-toi.html
 


A propos des insultes racistes envers Christiane Taubira.

 Depuis quelque temps, plus une journée ne se passe sans qu’il ne soit question des insultes racistes dont le Garde des sceaux, Christiane Taubira serait l’objet

En particulier, on cite abondamment l’évènement de sa visite à Angers le 25 octobre ou elle aurait été traitée de guenon par une petite fille lui suggérant de manger une banane.


Un grand émoi s’est emparé de la presse et du monde politique en général, tous courants confondus ; il ne se passe pas une journée sans que ce thème ne soit abordé, on va même jusqu’à ovationner le Garde de sceaux à l’assemblée (initiative due à Claude Bartolone), organiser des rassemblements contre le racisme, planifier des marches contre le racisme et aujourd’hui, c’est l’ONU (Haut-commissariat des droits de l’homme) qui s’insurge contre les propos racistes, l’un de ses délégués déclarant même : Ces "abus totalement inacceptables perpétrés à l'encontre d'une responsable
politique connue en raison de sa couleur de peau sont une manifestation claire de
la montée du racisme, de la xénophobie et de l'intolérance à l'encontre des minorités ethniques ou religieuses et des migrants dans de nombreux pays européens", indique le Haut-commissariat.

Il est important d’en découvrir un peu plus sur cette affaire qui, très curieusement,
surgit à une période ou, au-delà des préoccupations économiques fortes, les attaques contre la famille se multiplient.
En recherchant de manière très précise des informations sur l’évènement du 25 octobre, on peut observer plusieurs points :

- La presse nationale qui s’est faite l’écho de l’information (Le Figaro, L’express,

Libération…), a en l’occurrence, repris exclusivement des informations locales en
l’occurence une vidéo du magasine Angers MAG.

- Angers MAG, et son site d’information www.angersmag.info qui se veut un magazine différent d’information, est un journal indépendant qui est distribué gratuitement sur la zone d’attractivité d’Angers.

- La société qui gère le magazine est la société Ouest eMedia Presse, qui a été créée le
19 novembre 2012, sous la forme d’une SARL dont les comptes ne sont pas encore
publiés.

- Les deux co-gérants sont Yannick Sourisseau et Yves Boiteau, Par ailleurs :
L’information relative à la petite fille qui aurait insulté Christiane Taubira a été mentionnée pour la première fois le 26 octobre sur le blog de Jean-Yves Lignel, journaliste et chroniqueur judiciaire qui cite :

« La ministre de la justice, Christiane Taubira, était à Angers ce vendredi.

Pendant les discours officiels, une centaine d’opposants au mariage pour tous avaient
entrepris de chahuter dans la rue sous les fenêtres du tribunal.

Ils sifflaient, ils criaient dans des mégaphones. Ils faisaient beaucoup de bruit.

Mon ami Yannick est passé parmi eux. Il a vu une jeune fille d’une dizaine d’années qui agitait une peau de banane.

Et la gamine criait : « C’est pour qui la banane ? C’est pour la guenon ! ».

Voilà…
Sur le site AngersMag info, à 14h50, le 26 octobre, un article est mis en ligne par Yves
Boiteau et Yannick Sourisseau et on y lit en particulier :

« L’inadmissible est arrivé avec une adolescente qui, du haut de ses 12 ans brandissait
une peau de banane à l’attention de la ministre en criant : « une banane pour la guenon
».

Même les CRS qui assuraient le cordon de sécurité n’en sont pas revenus.

« Des propos passibles d’une interpellation pour injure à un ministre en exercice », commentait l’un d’eux.

Dans cet article, il n’est pas fait mention d’une vidéo.

Le 2 novembre, soit très exactement une semaine après le passage de Christiane Taubira à Angers, Jean-Yves lignel précise sur son blog que le site angers Mag publie une vidéo relative à l’évènement.

En effet, Yves Boiteau a mis en ligne un article intitulé : « Taubira insultée à Angers, la preuve », le 2 novembre à 7h48 du matin ; cet article a été retouché le même jour à

11h22 : http://www.angersmag.info/Taubira-injuriee-a-Angers-la-preuve-

On y voit en effet une image avec une petite fille qui brandit une banane, et bien évidemment la fameuse vidéo.

Cette dernière dure très exactement 55 secondes (dont 45 secondes réellement de vidéo), débute par le jingle de Angersmaginfo.com et se termine par une mention du copyright des images, en l’occurrence Abersmaginfo.com, mais également le nom de Michel Kuyo et l’adresse internet de son site personnel.

On distingue en effet très bien que la petite fille brandit la banane de manière très
ostentatoire.

Une incrustation de texte permet de lire les mots suivants : « la guenon, mange ta banane »

Le magazine Libération met en ligne un article à 10h33, le 2 novembre, en évoquant :
« Mickey Kuyo, Angevin de 41 ans, artiste-graphiste, a filmé la scène avec son
téléphone.

En réalité, un garçon brandit une peau de banane tandis qu’une jeune fille crie à plusieurs reprises, excitée, «la guenon mange la banane!», «la guenon mange la
banane!».

Elle brandira à son tour la peau de banane, puis la passera à une camarade qui l’agitera elle aussi. Sous le regard des adultes.

Mickey Kuyo mettra temporairement la vidéo en ligne sur Youtube quelques jours après la manifestation.

Des intimidations ont suivi, son vrai nom et son téléphone ont été révélés sur twitter. Angers Mag, mis en cause, a repris la vidéo et la diffuse sur son site depuis samedi matin. »

Une consultation du site de Mickey Kuyo présente certaines de ses réalisations et permet de se rendre compte de son important savoir-faire en matière de montage et de graphisme.

En l’occurrence, un second visionnage de la vidéo permet d’observer les points suivants :

- La vidéo a « flouté » un certain nombre de visages des enfants qui sont au premier
rang,

- Les paroles de la petite fille sont relativement peu audibles et noyés dans un brouhaha
général,

- La vidéo ne permet pas vérifier qu’il y a correspondance entre la bande-son et les
images (dit autrement, on ne voit pas les personnes parler de manière synchrone avec
la bande son),

- Cette vidéo n’est pas une vidéo prise sur le vif, mais le résultat d’un travail de montage fait en studio (floutage, loupe, incrustations…).

- On y discerne un photographe, à droite de l’image équipé d’un appareil à téléobjectif).

Quelques observations sur les termes employés par la petite fille :

Ce tableau récapitule les mots rapportés par chacun des médias qui ont remonté

l’information :

Media Mots rapportés

Blog de Jean-Yves Lignel le 26 octobre « C’est pour qui la banane ? C’est pour la guenon ! »

Angersmaginfo.com le 26 octobre à 14h50 « une banane pour la guenon »

Angersmaginfo.com le 2 novembre à 7h48 (incrustations video » « la guenon mange ta banane!».

Libération le 2 novembre à 10h33 « la guenon mange la banane!».

Très curieusement, alors que la source d’information est unique, les termes diffèrent.

Par ailleurs, tout en scrutant les informations sur le net relatives à la venue de Christiane Taubira à Angers, le 25 octobre, on peut relever les informations suivantes :

Photo des manifestants (extraite de la vidéo) avec la petite fille brandissant la banane.




On y voit sur plusieurs plans :

- Des CRS,

- Le groupe d’enfants,

- Des adultes,

- Une fourgonnette,

- Des murs extérieurs d’une cour de bâtiment et des murs de bâtiment.

Christiane Taubira à la sortie du palais de justice, salue ses opposants




Vu d’un autre angle, permettant de distinguer au loin les sympathisants de la Manif pour Tous.



On remarque que ces derniers ont été maintenus loin du garde des sceaux et que près du palais de justice se trouve un collectif d’avocats en tenue devant une banderole de revendications.

La première observation, troublante est que sur la dernière photo, on ne distingue plus ni les véhicules derrière les manifestants, ni les constructions (murs, bâtiments).

D’ailleurs, il semble qu’il n’y ait jamais eu de bâtiment à cet endroit puisqu’il s’agit de la place du maréchal Leclerc.

Par ailleurs une autre observation est troublante :

Sur la photo de la petite fille, on observe que si quelques adultes sont en pull ou avec
une veste, des enfants sont en short, en chemise, un homme (à gauche de la photo)
a même enlevé sa veste et se trouve en bras de chemise.

Sur les photos de Christiane Taubira et de son entourage, on observe cependant que
les imperméables, écharpes, duffle-coat sont nombreux.

A nouveau, internet permet de glaner deux photos supplémentaires de l’évènement (la photo des manifestants de la Manif pour tous illustrant un article de Pierre Larrouturou – PS)



Sur les marches du palais de justice : les duffle-coat (membre du service de sécurité sur la gauche, personne coupée sur la droite), parkas, sont nombreux, ainsi que des écharpes.
Le garde des sceaux a elle-même une étole …bariolée.

Photo des manifestants face au palais de justice (on reconnait les mâts bordant la place du Maréchal Leclerc).


De nombreux duffle-coats, parkas, blousons, écharpes ; la dame qui est en t-shirt rose tient un manteau de laine sur son bras droit.

Pour y voir clair dans cette sombre affaire, voici quelques questions élémentaires dont les réponses permettraient sans doute de discerner la vérité ou en tout cas de s’en approcher :

Pourquoi la vidéo, « preuve » de l’insulte faite au garde des sceaux a été dévoilée 7 jours après les faits ?

Pourquoi le photographe présent sur les lieux à moins d’un mètre de la petite fille à la banane reste passif et n’a-t-il pas utilisé son appareil pour immortaliser une information qui devait se révéler un scoop à l’échelle nationale ?

Pourquoi les « découvreurs » de l’incident emploient-ils tous des expressions
différentes (Entre Angersmaginfo.com dans ses éditions du 26 octobre et du 2
novembre, Jean-Yves Lignel, Libération…) ?

Pourquoi est-il précisé initialement que c’est Yannick Sourisseau qui a entendu
les propos, puis ultérieurement que c’est Mickey Kuyo?

Pourquoi les personnes saisies par la vidéo semblent bien moins couvertes (parkas, blousons, écharpes, duffle-coats) que les personnes identifiées sur les autres reportages face au palais de justice d’Angers le 25 octobre 2013 ?

Pourquoi y a-t-il des éléments sur la vidéo « preuve » qui ne figurent pas sur les photos et reportages réalisés devant le palais de justice d’Angers le 25 octobre 2013 (camionnette, murs, bâtiments) ?

Pourquoi le délai a-t-il été extrêmement court entre la diffusion de l’information sur angersmaginfo.com (le 2 novembre à 7h48) et son relais dans Libération (le 2 novembre 2013 à 10h33), délai qui comprend notamment la découverte de l’information, son identification puis sa prise en compte par la rédaction du quotidien national, l’analyse de l’information, la décision de le relayer, la rédaction de l’article, la mise en ligne ?…

Pourquoi la vidéo, preuve de l’insulte faite au garde des sceaux a-t-elle été mise en ligne en étant « travaillée » par un professionnel du traitement d’image ?

Pourquoi ce même professionnel de traitement d’image, présenté comme un
« artiste graphiste » par le magazine Libération, se trouvait-il spontanément avec son téléphone devant les manifestants très précisément au moment ou la petite fille brandissait sa banane, sachant que les téléphones ont une capacité limitée d’enregistrement vidéo ?

Pourquoi ne peut-on pas vérifier sur la vidéo mise en ligne que la petite fille a
bien prononcé les mots dont il est question, ni l’angle de prise de vue, ni le floutage ne le permettant?

Pourquoi les CRS qui, selon Angersmaginfo ont entendu les propos n’ont pas
interpellé la petite fille pour injures à un ministre en fonction alors que les cordons qui maintiennent les sympathisants de la manif pour tous en général ont tendance à être tenus par de zélés défenseurs du droit ?

Quelques informations supplémentaires glanées à propos du site origine de l’info.

- Yannick Sourisseau a 51 ans (né en octobre 1952) et Yves Boiteau a 40 ans (né en
février 1973)

- La structure Ouest eMedia a été à l’origine une association (loi 1901), support du
magazine de presse Angers Mag et qui a été transformé en SARL en novembre 2012

- Sur le site de l’association, le 19 septembre 2010, Yannick Sourisseau informe du
projet de transformation qui lui semble nécessaire et précise « Pour notre part nous
devons monter notre projet, trouver la ligne éditoriale qui fait notre particularité, et
voir comment nous pouvons financer ce projet.

Tout ne doit pas reposer sur moi. Je vais rencontrer la Mairie d’Angers, fin septembre, voir plusieurs interlocuteurs pouvant nous aider »

- Sur le profil facebook de Yannick Sourisseau, on peut voir qu’il a mentionné comme
anciens employeurs : La ville d’Angers, la Maire d’Angers, le journal « courrier de
l’Ouest »,

- La mairie d’Angers est gérée par une municipalité majoritairement PS et ceci, depuis
1977 (précédemment CNI). Le Maire actuel, Frédéric Beatse est membre du parti
socialiste.

- Le 14 juin 2013, le premier mariage gay a été célébré à la Mairie d’Angers et
AngersMaginfo en a été le relais en présentant « ses voeux de bonheur aux jeunes
mariés »

Par ailleurs : Le samedi 12 novembre, dans le numéro du week-end du courrier de l’Ouest (employeur de Jean-Yves Lignel) parait une interview des parents de la petite fille qui condamnent le geste de cette dernière, tout en manifestant leur incompréhension et dénonçant l’instrumentalisation de l’évènement.

On peut lire :

Les parents précisent « "Les adultes présents n'ont rien vu ni entendu.
Leurs voix couvraient celle des enfants", assurent encore les parents. C'est en découvrant les images sur internet, une semaine après les faits, qu'ils se sont rendu compte que leur enfant était au centre de la polémique.

Ils estiment que "l'affaire a été instrumentalisée" »

 Ce qui reste curieux, c’est que manifestement, l’anonymat des parents a été respecté, ils semblent avoir découvert les propos de leur fille sur la vidéo et, spontanément ont dû se rendre au journal « Le courrier de l’ouest » pour y être interviewés.

Evidemment, ils ont fait cela pour l’édition du samedi 9 novembre (tirage le plus important de la semaine), sept jours après la parution de la vidéo…

En récapitulant, et en exploitant les informations recueillies, le calendrier est le suivant :

- Le 2 novembre, la vidéo est mise en ligne sur internet,

- Le 9 novembre (soit « une semaine après les faits » nous dit « Le courrier de l’ouest »), les parents la visionnent et reconnaissent leur fille (dont le visage est flouté, mais on peut supposer qu’ils reconnaissent les vêtements de cette dernière),

- Ils sont rongés de remords et envahis par un sentiment de culpabilité

- Ils se précipitent au journal « Le courrier de l’ouest » pour y raconter leur histoire au
journaliste de garde, et sans doute obtenir l’absolution laïque, médiatique et républicaine de leurs péchés,

- Ce dernier les écoute, et en tire la substance pour un article sur ce sujet,

- Ce dernier est bouclé pour la parution du samedi 9 novembre, donc le journal paru le
jour-même de la prise de conscience des parents…

- Le samedi suivant, la une du journal mentionne un article sur François Morel,
chroniqueur national sur France Inter qui avait à quatre reprises traité la petite fille de
« petite conne », favorisant ainsi un bon niveau de vente du journal…

Conclusion/synthèse :

Toutes ces informations sont accessibles et appartiennent au domaine public.
Il a fallu environ une demi-heure pour les collecter, une de plus pour les ordonner et en
extraire l’essentiel de ce papier.

Les caricatures du Garde des sceaux sont, comme pour tout homme politique, nombreuses, et on a pu relever sur le net, en septembre 2013 une caricature basée sur le logo de la marque Banania avec le slogan « Y’a pas bon Taubira, le petit déjeuner carcéral »

A ce jour, au vu de ces informations, on peut très raisonnablement avancer l’hypothèse qu’il n’existe aucune preuve avérée qu’une petite fille a tenu des propos racistes à l’encontre du garde des sceaux.

En revanche, toutes les informations recueillies dans le domaine public tendent à
montrer que l’information aurait été construite de toutes pièces par des sympathisants du parti socialiste.

L’utilisation de la désinformation comme arme de guerre, puis arme politique date de Lénine.

On pourra se référer utilement au site Wikipédia qui consacre un article assez riche sur le sujet ; également les ouvrages de Vladimir Volkoff.

source PDF via le Salon Beige

Merci de faire tourner cette information un maximum avant une éventuelle censure.

Le 04/05/2013

La Trierweiler coûte 236 906 euros par an à la France.

Par le 4 mai, 2013 @ 11:56
 

Selon les services du Premier ministre, cinq collaborateurs sont affectés au service de Valérie Trierweiler : « deux agents contractuels et trois fonctionnaires mis à disposition de la présidence de la République ». La facture pour le contribuable s’élèverait à 19 742 euros par mois soit 236 906 euros par an.

 

Pour justifier cette dépense, Matignon estime que Carla Bruni-Sarkozy, « coûtait » trois fois plus cher au contribuable. La différence réside cependant dans le fait que cette dernière était mariée civilement au chef de l’État.

 

On peut légitiment s’interroger sur le statut de Valérie Trierweiler. Cette dernière n’est aucunement liée juridiquement à François Hollande. Elle n’est pas mariée au chef de l’État et pas même liée contractuellement avec lui par un Pacs. Elle n’est que, comme l’affirmait le député Bernard Debré, « la maîtresse du Président ».

 

 « Madame Trierweiler, première dame autoproclamée (…) n’est que la maîtresse du président de la République », avait-il déclaré.

 

Une indignation partagée par de nombreux Français, dont un des héritiers du groupe Casino, Xavier Kemlin, qui a porté plainte pour « détournement de fonds publics ». « Je trouve absolument scandaleux que nos impôts servent à loger, nourrir, entretenir, payer le personnel et les déplacements d’une dame avec qui on n’a aucun lien juridique en tant que contribuables », avait-il lancé.

 

À l’heure où tant de Français subissent les effets de la crise il semble indécent de dilapider ainsi les finances publiques. En quoi l’Elysée peut justifier la nécessité d’entretenir du personnel pour répondre aux besoins d’une femme qui n’a aucune légitimité sociale à accompagner le chef de l’État dans son rôle et qui n’occupe aucun poste à l’Élysée… par même un emploi fictif ?

Le 03/05/2013

Thomas Fabius suite. Comment le fils a papa qui n'a jamais bossé de sa vie, joue des sommes fabuleuses au Casino. (3 millions d'euros lors d'un réveillon).

Suite a l'acquisition d'un appartement a 7 millions d'Euros a Paris, le parquet de Paris voudrait comprendre comment Thomas Fabius a pu s'offrir un tel bien alors que, résident fiscal en France, il n'y paye pas d'impôts, selon Le Point.

Thomas Fabius a affirmé au magazine "l'avoir acheté comme tout le monde, avec un prêt bancaire » et avoir « contracté un emprunt couvert par une garantie." Ses gains aux jeux auraient été évoqués à un agent immobilier.

 

Selon Le Point, Thomas Fabius n'a fait l'objet d'aucune enquête fiscale. Malgré un signalement de Tracfin, le service chargé de repérer les circuits financiers clandestins. "Il faut laisser la justice faire son travail", a déclaré jeudi la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

L'entourage de Laurent Fabius précise que Thomas « n'a bénéficié d'aucune donation ou héritage familial ».L'appartement du fils, en valeur, dépasse à lui seul le patrimoine de six millions d'euros déclaré par son père il y a un mois…

 

Un joueur invétéré

 

L'aîné de la famille Fabius est, cela n'a rien d'un mystère, un joueur invétéré. À Monaco, Fabius junior est même considéré comme un enfant terrible, connu comme le loup blanc.

 

Selon une source proche des croupiers, "il appelle même les inspecteurs des jeux par leur prénom". Plutôt orienté vers les jeux européens (roulette, trente et quarante), Thomas Fabius débarque souvent à l'improviste en Principauté, à bord d'un jet privé. Une limousine le conduisait de Nice à Monte-Carlo. Et il y aurait craqué des sommes colossales.

 

"Lors d'un réveillon, il a joué trois millions d'euros en une seule soirée", affirme un témoin. "C'était compulsif, il était assez agité, pas particulièrement discret. Il a beaucoup perdu, mais finalement regagné deux millions d'euros. Ce soir-là, il avait laissé 200.000€ de cagnotte." La "cagnotte", c'est le pourboire offert aux croupiers.

 

Lorsqu'il joue, les inspecteurs des jeux l'encadrent étroitement. "Les croupiers prennent la peine de bien lui faire répéter ce qu'il souhaite jouer, histoire d'éviter toute contestation", confirme cette même source. On est loin des ressources supposées d'un contribuable exonéré d'impôts sur le revenu en France. Contacté sur ces différents points, son avocat, Me Cyril Bonan, n'a pas répondu à nos sollicitations.

 

Thomas Fabius fréquente aussi les nuits tropéziennes. On l'a notamment vu à une Soirée blanche du chef Christophe Leroy. Il a également eu l'intention d'ouvrir une crèche d'entreprise à Ramatuelle. En 2007, on pouvait le croiser au Festival de Cannes, invité d'une soirée VIP chez les Ardisson, entre les bougies parfumées Jo Malone et les vitrines Van Cleef & Arpels.

 

En 2011, son passage dans un casino marocain lui avait valu une plainte pour « escroquerie et faux ». Il aurait, selon l'accusation, laissé une fausse montre de valeur en gage. Thomas Fabius serait, depuis quelque temps, interdit de casino sur le territoire français.

 

Mais, selon nos sources, pas à Monaco, ou dans les établissements étrangers qu'il a l'habitude de fréquenter… "Un bon client comme lui, ça ne se refuse pas", sourit-on en Principauté.

Le 24/04/2013

Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.( Audiard)

Le 24/04/2013

"Mur des cons" suite et plaintes.

Mur des cons : les plaintes « fondées » pour Taubira

 

La garde des Sceaux Christiane Taubira a assuré mercredi à l’Assemblée nationale que les épinglés du « mur des cons » du Syndicat de la magistrature (SM), classé à gauche, « sont parfaitement fondés à déposer plainte ». La ministre de la Justice a aussi regretter « une action malheureuse » du SM. (…)


News Republic

 

(…) C’est une information que n’oublieront pas de sitôt les milliers de Français qui, chaque année, pénètrent dans le cabinet d’un juge d’instruction, « confiants, comme on dit, dans la justice de leur pays ». Un tiers des professions de robe adhère au gauchissime Syndicat de la Magistrature…

 

Valeurs Actuelles

 

 

« La dissolution du Syndicat de la magistrature serait une très bonne idée ! Il est déconnecté des réalités. Pour eux, les vraies victimes ne sont pas les victimes, mais ceux qui sont en prison… Et cette histoire de mur alimente l’eau du moulin de ceux qui veulent une justice indépendante. » – Jean-Pierre Escarfail/

 

Le Figaro

 

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Interrogée lors des questions au gouvernement, la Garde de Sceaux a expliqué que les personnes visées étaient «parfaitement fondées à déposer plainte» contre «cette action malheureuse». Christiane Taubira a cependant éludé la question d’une possible saisie du Conseil supérieur de la magistrature.

 

Le Figaro

 

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Dans un communiqué, le syndicat de police Synergie Officier indique que le général Philippe Schmitt, père d’Anne-Lorraine Schmitt, sauvagement assassinée en 2007 dans le RER D, figure également sur ce « mur des cons » !


Valeurs Actuelles

 

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« Mur des cons » : Robert Ménard porte plainte

Ils figurent tous les deux sur « le mur des cons » du Syndicat de la magistrature (SM): Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat de police Synergie-Officiers, et Robert Ménard, ex-président de Reporters sans frontières, ont annoncé mercredi leur intention de porter plainte pour « injures ».

 

Europe 1

Le 23/04/2013

Une justice impartiale ? Manifestement, pas pour un certain nombre de juges du Syndicat de la Magistrature...

 

Atlantico a obtenu une vidéo tournée en cachette du "Mur des Cons" du Syndicat de la Magistrature. Il expose dans son local syndical la tête des adversaires - et des justiciables ? - à abattre. Parmi eux, de nombreux hommes politiques de droite, des intellectuels… et des journalistes. Une curieuse conception de la justice...

 

INFO ATLANTICO

 

Publié le 23 avril 2013
  
Exclu Atlantico

C'est un magistrat qui a fait cette découverte. Accompagnant un collègue au siège du Syndicat de la Magistrature à Paris, ce juge apolitique et non syndiqué a eu la surprise de constater la présence d'un gigantesque panneau dans la salle principal du local syndical, surplombé d'une affichette sur laquelle était écrit "Mur des Cons".

 

(voir vidéo ci-dessous)

  

Créé en 1968, le Syndicat de la Magistrature représente 1/3 des magistrats de l’ordre judiciaire. Proche de la gauche, il a appelé en 2012 à voter contre Nicolas Sarkozy.

C’est la garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui a ouvert son 46e Congrès en novembre dernier.

 

 

Sur ce mur, des dizaines de photos de personnalités pour la quasi-totalité classées à droite de l'échiquier politique. Nicolas Sarkozy, au premier chef, mais aussi, Eric Woerth, Edouard Balladur, Nadine Morano, François Baroin, Luc Chatel, Michèle Alliot-Marie, Luc Ferry, Eric Besson, Christian Jacob, ou encore Patrick Balkany y figurent en bonne place. Certains sont marqués d'un signe supplémentaire "d'infamie" : un autocollant du Front National. Le portrait de l'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux est souligné d'une mention particulièrement injurieuse : "L'homme de Vichy".

Mais il n'y a pas que des politiques. Certains intellectuels comme Jacques Attali, Alain Minc, Guy Sorman, ou encore Alexandre Adler sont mis au pilori syndical. Les journalistes ne sont pas en reste. Eric Zemmour est placardé, bien sûr, mais il y aussi deux patrons de presse, l'ancien directeur du Figaro Etienne Mougeotte, et l'ancien patron de TF1, Patrick Le Lay ; l'éditorialiste du Figaro Yves Thréard, la journaliste Béatrice Schoenberg (épouse à la ville de Jean-Louis Borloo) ou encore le présentateur David Pujadas.

La liste n'est pas close. Le Mur des cons est d'ailleurs évolutif. Chaque magistrat syndiqué est invité à y placarder une prochaine victime. "Avant d'ajouter un con, vérifiez qu'il n'y est pas déjà", averti une seconde affichette placée au milieux des photos.

 

Effaré, notre visiteur a eu le réflexe de filmer ce Mur des cons à l'aide de son iPhone.

  

 

S'agit-il d'une plaisanterie, comme on pourrait en voir dans un local lycéen ? (Essayez donc de plaisanter avec un magistrat en le traitant de "con", vous verrez ce qu'il vous en coûtera). Ou d'un innocent folklore syndical que l'on pourrait comprendre s'il s'agissait de camionneurs ou de sidérurgistes ?

 

 Mais le problème est que cette liste noire a été dressée par des magistrats qui se montrent eux-même très sourcilleux lorsqu'il s'agit de poser pour autrui les limites de la liberté d'expression en matière d'injure et de diffamation.

 

Certaines personnalités qui figurent sur le Mur des Cons en ont d'ailleurs fait l'amère expérience. On se souvient de l'affaire Zemmour. Brice Hortefeux a lui aussi été condamné pour une simple plaisanterie jugée "xénophobe" par la 17e chambre correctionnelle. Le raisonnement juridique des magistrats était d'ailleurs un peu spécieux puisque Brice Hortefeux a été relaxé en appel par des juges qui ont souligné l'erreur d'analyse du premier jugement.

 

Mais l'essentiel n'est pas là. Le Mur des Cons du Syndicat de la Magistrature semble constituer bien moins un "tableau de chasse" réunissant ceux qui ont déjà eu à connaître des foudres de la justice, qu'une future charrette de justiciables qui auront peut-être du souci à se faire le jour où d'aventure ils se retrouveraient devant les tribunaux.

 

Qu'ont donc en effet les syndicalistes-magistrats à reprocher à Etienne Mougeotte, Yves Thréard, Patrick Le Lay, David Pujadas, Alexandre Adler, François Baroin, Luc Chatel… qui n'ont jamais été condamnés, si ce n'est de ne pas être suffisamment porteurs des valeurs de gauche et d'extrême gauche dont le Syndicat de la Magistrature se fait le porte-étendard ? Voilà pourquoi ce petit "pilori privé", installé dans un local syndical - au sein d'un bâtiment du ministère de la justice ! - est une forfaiture qui déconsidère ceux qui en sont à l'origine. Ce mur de la honte constitue une faute grave qui autorise à s'interroger sur les messages - voire les consignes - que le Syndicat de la Magistrature est susceptible de faire passer à ses adhérents.

Le 22/04/2013

L’AFP couvre-t-elle la Préfecture de police de Paris ?

Lu sur Nouvelles de France

 

Par le 22 avr, 2013 @ 14:58
 
 

Dimanche, alors que le document de TProd, qui prouve que les photos aériennes de La Manif pour Tous du 24 mars ont été retouchées, buzze sur la toile, la Préfecture de police de Paris dément une « rumeur circulant sur les réseaux sociaux » et affirme que « les organisateurs ont toujours la possibilité de visionner dans ses services le film vidéo » en question, « comme ont pu le faire plusieurs journalistes cette semaine encore, et constater ce faisant que les photographies ne sont en rien modifiées ou maquillées ».

 

Mais alors, pourquoi les journalistes de Présent ou de Technikart n’ont-ils pas eu accès à ce film ? Un peu plus tard, l’AFP, à qui personne n’a rien demandé, affirme par la voix de son directeur de l’information, Philippe Massonnet, qu’« après une série de vérifications, l’Agence France-Presse a conclu que les images aériennes de la manifestation du 24 mars mises à disposition par la préfecture de police de Paris n’avaient pas été manipulées ».

 

 

Sauf que… Sur sa page Facebook, TProd rapporte ce lundi :

Rappel des faits. Mardi 16 avril, je prends rendez-vous avec le rédacteur en chef Photo de l’AFP pour lui dire que je me retrouvais malgré moi à vérifier une info que j’aurai aimé ne jamais connaître.

 

J’ai en effet appris que l’AFP possédait ce logiciel de détection des photos truquées et que je ne voulais pas passer par un autre labo photo assermenté car dépendant du ministère de l’intérieur.

 

Mardi, l’expert du logiciel n’étant pas là, le rédacteur en chef photo me propose de revenir le lendemain pour être certain de l’analyse. Car visiblement il avait déjà des doutes en examinant ces fichiers au labo. Je lui ai demandé s’il était possible de filmer en direct l’analyse de ces fichiers. Il m’a donné son accord.

 

Mercredi, je suis donc revenu. Nous avons analysé trois clichés, tous trois retouchés. Tout a été filmé. Ce mercredi à 11 heures, j’avais donc la preuve, comme l’avait aussi l’expert de l’AFP qui a fait les tests avec le logiciel Tungstene censé être performant, que les clichés de la PP avaient donc été retouchés.

 

Curieusement, l’info ne sortira pas des bureaux de l’agence.